Ma pratique du tissage et de la laque végétale s’oriente vers des installations immersives… Renouer et expérimenter autour de pratiques paysannes, en sourçant les matériaux naturels du territoire, en glanant, récoltant ces matières premières. La question de la préservation du vivant est devenue inhérente à son travail. Je cherche également à valoriser, réinterpréter les techniques traditionnelles textiles afin de mettre en avant les gestes, créer des espaces de vie, des objets, des matières.


Membre de devenir·art – réseau des arts visuels en Centre-Val de Loire, fédère l’ensemble des professionnel·les du secteur en région. Il rassemble et représente des personnes morales et physiques, qui œuvrent dans le champ des arts visuels ou portent un intérêt pour ses enjeux, pour parvenir à leur meilleure prise en compte dans les politiques publiques.

Membre du LAT (laboratoire d’arts textiles) association qui regroupe des praticien·nes – chercheur·euses, artistes, artisan·es, amateur·ices – autour de sujets textiles.

Membre de l’ADAGP, toute utilisation des œuvres de l’artiste doit faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable auprès de l’ADAGP.

Membre de l’association LAC (Laqueurs associés pour la création) fondée en 1978, l’association à pour but de redonner à la laque sa force créatrice, elle rassemble aujourd’hui une vingtaine d’artistes attachés à inventer pour la laque une esthétique contemporaine.

2014, bourse de stage Léonardo da vinci, à la «Fabrica Alentejana de Lanificios» réalisation de pièces textiles, tissage artisanal manuel à bras, à Reguengos de Monsaraz, Portugal.

2013, diplôme des Métiers d’Art, option Laques, à ENSAAMA, Paris.

2012, stage chez l’artiste Lê Hong Thaï, réalisation de laques végétales traditionnelles, à Hanoï, Vietnam.

2011, stage de mobilité ERASMUS, à la «Fabrica Alentejana de lanificios», pratique du tissage artisanal manuel à bras, à Reguengos de Monsaraz, Portugal.

2010, mobilité ERASMUS, Design de mode, université technique de Lisbonne, Portugal.

2010, BTS design de mode textile et environnement option textile, matériaux, surfaces, ESAAT, Roubaix.

2009, stage chez BATEX-CI, réalisation de dessins textiles traditionnels destinés à l’impression, Bamako, Mali.

La laque végétale est une matière naturelle, elle est extraite d’un arbre, le Vernis du Japon (Rhus verniciflua).

Les propriétés de la laque en tant que vernis protecteur on été découvertes et utilisées depuis la plus haute antiquité. Les premiers objets laqués remontraient à de plus de 6000 ans.

La laque servait à l’origine à imperméabiliser, durcir et protéger des objets, très rapidement elle fut mélangée à des pigments, associée à de la nacre, de la feuille d’or ou d’argent dans un souci esthétique.

La laque végétale ne sèche pas, elle polymérise. Pour se faire, elle doit être placée dans un lieu où la température se situe entre 20-25°c  avec un taux d’humidité de 70 % au minimum. Cette matière est souvent considérée comme un « plastique naturel », il faut environ 48 heures pour que la transformation moléculaire s’accomplisse. Elle est composée en grande partie d’urushiol qui permet la polymérisation de la laque.